Confiance & estime de soi

Cette petite voix intérieure qui critique, qui doute, qui compare. Cette crainte du jugement qui paralyse l’élan. Le manque de confiance et d’estime de soi n’est pas un trait de caractère, mais une blessure qui nous empêche de prendre notre juste place dans le monde.

Quand le regard sur soi devient une prison

Pour l’adolescent, c’est le poids du regard des autres, la peur de ne pas être à la hauteur qui l’empêche de lever la main en classe ou de se sentir légitime au sein d’un groupe. C’est ce sentiment d’être « trop » ou « pas assez », alimenté par une comparaison permanente qui mine sa valeur.

Pour l’aîné(e), c’est parfois le sentiment de devenir invisible, de ne plus être « utile » ou capable, qui érode l’estime de toute une vie. C’est l’hésitation à entreprendre, à donner son avis, comme si sa propre valeur s’était retirée en même temps que la vie active.

Dans les deux cas, le ressenti est le même : un décalage douloureux entre qui l’on est profondément et l’image que l’on se renvoie à soi-même.

Derrière le doute, des ressources insoupçonnées

Le manque de confiance est souvent une « habitude » de pensée, un dialogue intérieur négatif qui a pris le dessus. Il nous fait oublier toutes les fois où nous avons réussi, où nous avons fait preuve de courage ou de compétence. L’estime de soi, quant à elle, est la valeur que l’on s’accorde, indépendamment de nos réussites. Quand elle est fragile, nous dépendons entièrement du regard extérieur pour nous sentir exister. Comprendre cette mécanique est essentiel pour commencer à la déconstruire.

La voie de la sophrologie : réconcilier le corps et l'esprit

Loin de la simple pensée positive ou de la méthode Coué, l’accompagnement sophrologique propose une réconciliation profonde avec soi-même, qui passe d’abord par le corps.

C’est en apprenant à habiter son corps avec bienveillance, à sentir son ancrage et sa verticalité, que l’on construit une base de sécurité intérieure. Par des pratiques guidées, nous allons ensuite volontairement réactiver le souvenir de capacités et de réussites passées, non pas pour les intellectualiser, mais pour en revivre les sensations positives dans le corps. C’est un entraînement qui vise à bâtir un « capital » de confiance solide et de ressentis positifs, pour venir équilibrer la voix du critique intérieur.

Vers une affirmation de soi, sereine et juste

Retrouver confiance en soi ne signifie pas devenir extraverti ou ne plus jamais douter. C’est se donner le droit d’être soi, avec ses forces et ses fragilités. C’est, pour l’adolescent, oser exprimer son opinion, même si elle est différente. C’est, pour le senior, s’autoriser à commencer un nouveau projet ou à affirmer ses besoins avec calme. C’est sentir, au fond de soi, une assurance tranquille qui ne dépend plus de l’approbation extérieure. C’est simplement prendre sa place, toute sa place.

Prêt(e) à faire entendre plus clairement votre voix intérieure ? Discutons-en lors d’un premier échange, un temps d’écoute confidentiel et sans engagement.

Questions fréquentes

Est-ce que ce n'est pas juste de la "pensée positive" ?

Non. La pensée positive cherche à imposer une idée à l’esprit. La sophrologie propose une démarche inverse : elle part du corps et des sensations vécues pour influencer positivement l’esprit. Nous n’allons pas répéter « j’ai confiance en moi », mais nous allons réactiver dans le corps la sensation d’une réussite passée, ce qui est bien plus puissant et durable.

Mon adolescent est complètement renfermé, comment la sophrologie peut-elle fonctionner ?

L’avantage de la sophrologie est qu’elle n’oblige pas à de longs discours sur les problèmes. C’est une approche douce qui passe par l’expérience corporelle. Le jeune n’a pas besoin de « tout déballer » ; il est invité à se mettre à l’écoute de ses propres sensations, dans un cadre sécurisant et sans jugement, ce qui est souvent plus facile pour un adolescent qui a du mal à mettre des mots sur son mal-être.

Je suis âgé(e), n'est-il pas trop tard pour changer ma perception de moi-même ?

Absolument pas. L’accompagnement ne vise pas à changer qui vous êtes, mais à changer le regard que vous portez sur vous-même. Le cerveau conserve sa plasticité à tout âge, et il est toujours possible de créer de nouvelles habitudes de pensée. La sophrologie est une méthode douce, adaptable à toutes les conditions physiques, qui permet de se reconnecter à ses valeurs et à ses forces, quel que soit son parcours de vie.

Quelle est la différence entre la confiance en soi et l'estime de soi ?

L’estime de soi est la valeur intrinsèque que l’on se porte (« Je suis une personne de valeur »). La confiance en soi est liée à nos capacités dans des situations précises (« Je suis capable de faire cela »). La sophrologie travaille sur les deux plans : elle renforce l’estime en développant une relation plus bienveillante avec soi-même, et elle muscle la confiance en permettant de se préparer mentalement et physiquement à des situations concrètes.

Comment de simples exercices de respiration peuvent-ils me donner confiance ?

Une respiration calme et profonde a un effet direct sur le système nerveux : elle le met en mode « sécurité ». Un mental anxieux ne peut pas coexister longtemps avec un corps profondément détendu. En apprenant à maîtriser votre souffle, vous apprenez à ne plus vous laisser déborder par le trac ou la peur. Cette maîtrise physiologique est la première marche, fondamentale, pour construire un sentiment de confiance et de contrôle intérieur.