Mémoire & Concentration

Notre esprit est notre outil le plus précieux. La capacité à nous concentrer sur une tâche, à apprendre, à nous souvenir de ce qui nous est cher, est au fondement de notre sentiment d’efficacité et de connexion au monde. Lorsque ces facultés semblent nous échapper, c’est une source d’inquiétude et de frustration.

L'esprit papillon ou le mot qui s'échappe

Cette expérience se vit différemment à chaque étape de la vie :

Pour l’étudiant ou le jeune actif, c’est souvent la sensation d’un « esprit papillon ». L’impression de lire une page sans en retenir un mot, d’être incapable de se concentrer plus de dix minutes sans être happé par une notification ou une autre pensée. C’est ce brouillard mental qui s’installe, cette fatigue de l’attention qui rend l’apprentissage laborieux et la performance, un combat.

Pour l’aîné, c’est l’inquiétude face au mot qui s’échappe au milieu d’une phrase, au nom que l’on a « sur le bout de la langue ». C’est la crainte de perdre ses clés, d’oublier un rendez-vous, qui vient nourrir une angoisse plus profonde : celle de la perte d’autonomie et de la défaillance de son propre esprit. Chaque oubli n’est pas anodin, il est vécu comme un signal d’alarme.

Notre attention, une ressource précieuse et limitée

Les neurosciences nous le confirment : notre attention est un « muscle ». Et dans notre monde moderne, ce muscle est sur-sollicité en permanence. L’infobésité, les interruptions constantes, le multitasking… tout cela fragmente notre capacité de concentration. La mémoire, quant à elle, n’est pas un disque dur. Pour qu’un souvenir s’imprime durablement, il a besoin d’attention, mais aussi de lien avec nos sens et nos émotions. Un esprit stressé et dispersé est un esprit qui a du mal à apprendre et à se souvenir.

La voie de la sophrologie : un entraînement pour l'esprit

Il est essentiel de préciser que la sophrologie n’est pas un traitement des maladies neurodégénératives. C’est un entraînement cognitif et attentionnel qui vise à optimiser et entretenir nos facultés.

L’approche se fait en plusieurs temps, tout en douceur :

  1. Créer le calme mental : Avant de vouloir se concentrer, il faut apaiser le « bruit de fond ». Par des pratiques de respiration et de relaxation, nous apprenons au système nerveux à se mettre en mode « disponibilité », un état propice à l’attention.

  2. Muscler l’attention : Les exercices de sophrologie sont, par nature, des entraînements à la concentration. Porter son attention sur un point du corps, sur le trajet de l’air, sur un son, c’est comme faire de la gymnastique pour son cerveau, en renforçant sa capacité à rester focalisé.

  3. Enrichir la mémorisation : En sophrologie, nous mobilisons le corps et les cinq sens. En apprenant à associer une information à une sensation, une image ou une émotion positive, nous créons des « ancrages » qui rendent le souvenir beaucoup plus vivant et facile à retrouver.

Vers une pensée plus claire et apaisée

L’objectif n’est pas de développer une mémoire infaillible, mais de retrouver une confiance sereine en ses propres capacités mentales. Pour l’étudiant, c’est la capacité à aborder ses révisions avec plus de présence et d’efficacité. Pour l’aîné, c’est le plaisir de participer à une conversation sans la peur du « trou de mémoire », et la confiance de pouvoir continuer à apprendre et à s’émerveiller. C’est, pour tous, passer d’un esprit subi et fragmenté à un esprit maîtrisé et unifié.

Si vous souhaitez muscler votre attention et entretenir votre mémoire avec une approche douce et respectueuse de vos rythmes, je vous invite à échanger sur votre situation lors d’un premier contact, confidentiel et sans engagement.

Questions fréquentes

La sophrologie peut-elle traiter des troubles comme Alzheimer ?

Non, et il est crucial d’être très clair sur ce point. La sophrologie n’est pas un traitement médical et ne peut en aucun cas guérir ou freiner une maladie neurodégénérative. Elle peut, en revanche, être proposée en accompagnement complémentaire pour aider la personne et ses aidants à mieux gérer l’anxiété liée à la maladie et à stimuler le bien-être au quotidien.

Mon adolescent est "accro" à son téléphone, comment la sophrologie peut-elle rivaliser ?

L’objectif n’est pas de rivaliser, mais de lui donner un pouvoir qu’il n’a plus : celui de choisir où il place son attention. La sophrologie est un entraînement qui lui fait prendre conscience de l’état de dispersion mentale dans lequel les écrans le plongent. En lui faisant vivre l’expérience d’un esprit calme et focalisé, on lui donne le goût et les outils pour ne plus être l’esclave de ses notifications.

Les exercices sont-ils intellectuels ou difficiles ?

Au contraire. L’approche sophrologique est d’une grande simplicité. Elle ne demande aucun effort intellectuel, mais une simple disponibilité à ses propres sensations. Il ne s’agit pas de « réfléchir », mais de « ressentir ». Les pratiques sont toujours guidées par ma voix et adaptées à vos capacités.

En combien de temps peut-on voir une amélioration de sa concentration ?

Comme pour un entraînement physique, la régularité est la clé. Un sentiment de calme mental peut être ressenti dès la première séance. L’amélioration de la capacité à se concentrer de manière soutenue est, quant à elle, progressive. C’est l’entraînement personnel entre les séances qui permet de consolider les acquis et de transformer une pratique en une véritable compétence.

Je suis adulte et je travaille, est-ce que cet accompagnement est aussi pour moi ?

Oui, absolument. Si l’accompagnement est particulièrement pertinent pour les étudiants et les aînés, il l’est tout autant pour les adultes actifs. Dans un monde professionnel où l' »infobésité » et la charge mentale sont omniprésentes, apprendre à canaliser son attention, à calmer son esprit et à améliorer sa mémoire est un atout majeur pour gagner en efficacité, en sérénité et pour prévenir l’épuisement.