La société nous parle de « bien-vieillir » en termes de santé et d’activité. Et si la clé était ailleurs ? Cet article explore une approche plus intime et profonde de l’avancée en âge, une voie où la sérénité se cultive de l’intérieur.
"Bien-vieillir". L'expression est partout. Elle évoque des images de seniors actifs, souriants, performants. Une injonction à rester jeune, à lutter contre le temps qui passe. Mais cette vision, axée sur le "faire" et le "paraître", parle rarement du ressenti intérieur, de ce dialogue intime et parfois complexe que nous entretenons avec notre propre âge.
Le miroir et l'agenda
Il y a d’abord le dialogue avec le miroir. Cette image qui change, ces traits qui racontent une histoire que l’on ne se sent pas toujours prêt(e) à lire. Il peut y avoir un décalage, une non-reconnaissance entre l’énergie intérieure et l’enveloppe corporelle qui porte les marques du temps.
Il y a ensuite le dialogue avec l’agenda. Les rendez-vous professionnels s’effacent au profit des rendez-vous médicaux. Le rythme effréné de la vie active laisse place à un temps plus ample, parfois perçu comme un vide angoissant. Le corps se manifeste différemment, imposant ses propres limites, sa propre temporalité. Le monde semble accélérer alors que l’on ressent le besoin de ralentir. C’est tout un art que de trouver sa juste place dans ce nouveau paradigme.
Passer du "Faire" à "l'Être"
Une grande partie de notre identité se construit sur ce que nous « faisons » : notre métier, notre rôle de parent, nos responsabilités. L’avancée en âge, et notamment le passage à la retraite, nous invite à une transition fondamentale : passer d’une valorisation par le « Faire » à une reconnaissance de notre simple « Être ». Et c’est souvent là que le bât blesse.
Car si nous ne « faisons » plus tout ce que nous faisions avant, qui sommes-nous ? Cette question existentielle est au cœur des anxiétés liées à cette étape de vie.
La voie de la sophrologie : un chemin pour habiter son âge
La sophrologie ne propose pas d’arrêter le temps, mais d’apprendre à l’habiter pleinement et sereinement. C’est une invitation à déplacer son attention.
Plutôt que de se focaliser sur ce qui est perdu ou ce qui décline, l’accompagnement sophrologique nous entraîne à porter notre conscience sur ce qui est présent, vivant et source de bien-être, ici et maintenant.
Faire la paix avec son corps : Par des pratiques douces, nous apprenons à redécouvrir notre corps non plus comme un objet de préoccupation, mais comme un allié, le compagnon de toute une vie. Nous apprenons à apaiser les tensions et à porter un regard plus bienveillant sur ses transformations.
Cultiver la présence : L’entraînement sophrologique est une formidable école de l’instant présent. En nous apprenant à nous ancrer dans nos sensations (la chaleur du soleil, le goût d’un café, le son d’une musique), il nous sort des ruminations du passé et des angoisses du futur.
Activer la mémoire positive : La sophrologie permet de revivre, avec tout le corps, des souvenirs positifs. Cet exercice n’est pas de la simple nostalgie ; c’est une technique puissante pour réactiver en soi les ressources de joie, de force et de confiance qui nous ont construits.
La sagesse de l'instant
« Bien-vieillir », dans cette perspective, n’est plus une performance. C’est une qualité de présence à soi et au monde. C’est accepter le passé, accueillir le présent avec toutes ses sensations, et envisager l’avenir avec moins d’appréhension. C’est découvrir que la vitalité ne réside pas seulement dans la force physique, mais dans la capacité à s’émerveiller, à ressentir, à aimer. C’est passer d’une vie mesurée en « années » à une vie mesurée en « instants de conscience ».
Si vous souhaitez explorer cette voie pour vivre votre âge avec plus de sérénité et de conscience, je vous invite à un premier échange, un temps d’écoute pour partager votre vécu, en toute simplicité et sans engagement.
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